by Luc Delporte | Juil 18, 2017 | Sociétés
Retour à la liste des Sociétés En 1956, les ateliers de Tubize sont incorporés dans une nouvelle société : La Brugeoise & Nivelles. On envisage alors la liquidation totale des divisions de Tubize et de la Sambre. Le règne de la vapeur a vécu. Le déclin s’amorce inexorablement. Le personnel se réduit sans cesse. On tente de toutes parts de sauver l’entreprise, mais en vain. Finalement, en 1958, les ateliers de Tubize fermeront leurs portes. Durant leur siècle d’existence, ils auront assemblé près de 2.300 locomotives à vapeur, ce qui en fait le second constructeur belge en importance au cours de l’histoire. De nombreux ouvriers se retrouvent dès lors au chômage. Du personnel plus qualifié est déplacé sur Nivelles ou même Bruges. Beaucoup tenteront leur chance aux Forges de Clabecq ou à Fabelta. © Luc DELPORTE – 18/07/2017 Retour à la liste des...
by Luc Delporte | Juil 17, 2017 | Sociétés
Retour à la liste des Sociétés Une nouvelle réorganisation intervient en 1905. L’entreprise devient les « Ateliers Métallurgiques ». L’usine de Tubize conserve la construction des locomotives à vapeur, celle de la Sambre s’occupe des ponts et charpentes métalliques, tandis que l’usine de Nivelles fabrique le matériel roulant. En 1905, la société présente à l’exposition de Liège la locomotive de type 32 pour l’Etat belge. D’un poids de 45 tonnes, elle sera utilisée pour les trains de voyageurs et de marchandises sur les grandes lignes du réseau belge. On produit également des locomotives de type 15, plus légères, mais pouvant atteindre des vitesses plus grandes. Déjà à cette époque, l’usine fabrique des locomotives électriques pour l’Italie. L’exposition de Bruxelles en 1910 est l’occasion de présenter la locomotive de type 36 de l’Etat belge. D’un poids de 95 tonnes à vide, cette machine était destinée aux trains de marchandises lourds sur la ligne d’Arlon. Le type 10, locomotive express pour l’Etat belge est également en chantier à Tubize. Le nombre de personnes employées par l’usine augmente, en raison des nombreuses commandes enregistrées pour l’Etat belge, plusieurs compagnies congolaises, la Roumanie, l’Espagne, le Brésil, le Danemark, et plusieurs lignes chinoises où la Belgique a investi des capitaux importants. Plus de 550 personnes sont occupées à Tubize. En 1911, la locomotive de 23 tonnes des Chemins de fer vicinaux belges est exposée à Charleroi. La société de Tubize réalise également la voie de Nivelles-Rebecq, par Bois-Seigneur-Isaac, Haut-Ittre, Ittre, Virginal, Hennuyères, avec déviation vers Braine-le-Comte. En 1913, à l’exposition de Gand, Tubize expose un type spécial pour l’Etat belge, la locomotive type 13, entièrement étudiée...
by Luc Delporte | Juil 17, 2017 | Sociétés
Retour à la liste des Sociétés Création de la Société Dès 1880, les activités minières, de traitement métallurgiques et d’exploitations ferroviaires sont abandonnées. Une nouvelle société, la SA La Métallurgique, est créée pour s’occuper uniquement de la construction de matériel dans les Ateliers de Tubize, la Sambre et Nivelles. Le siège social reste fixé à Bruxelles. Le contrat constitutif de la Société a été passé le 09/08/1880 par devant Mr Van Halteren, notaire à Bruxelles. Le nom de la nouvelle société était « La Métallurgique, société anonyme de construction », dont le siège était établi à Bruxelles. La société avait pour objet : « la confection et le commerce de machines, outils, matériel fixe et mobile de chemin de fer, routes, canaux, etc. » Elle pouvait aussi « faire toute entreprise de travaux publics offrant un débouché à ses produits ». La Société prenait cours le jour de la signature de l’acte constitutif, dont le 09/08/1880. La SA Métallurgique et Charbonnière Belge apportait à la nouvelle société tout ce qu’elle possédait : immeubles, mobiliers, etc. Les immeubles consistaient en : usines de Châtelineau, ateliers de Nivelles, ateliers de Tubize, ateliers de la Sambre, l’hôtel de Bruxelles. Pour prix de son apport, la Société Métallurgique et Charbonnière Belge reçut 26000 actions à la valeur nominative de 200 fr. à distribuer entre ses actionnaires. La Banque européenne pour favoriser les travaux publics, l’industrie, le commerce et l’agriculture, société anonyme, faisait apport de la somme de 799500 fr. pour la souscription de 3995 actions de 200 fr. chacune. Les premiers administrateurs de la nouvelle Société étaient : Herni Bockstael, demeurant à Mons Arthur Du Roy de Blicquy, demeurant...
by Luc Delporte | Juil 17, 2017 | Sociétés
Retour à la liste des Sociétés La Société Générale d’Exploitation des Chemins de Fer (SGE) n’était finalement pas autre chose qu’une association entre deux autres sociétés qui continuèrent à avoir leur existence propre. Stricto sensu, les Ateliers de Tubize continuèrent à appartenir à la Société d’Exploitation des Chemins de Fer jusqu’en 1873. Cette situation compliquée ne pouvait certainement pas se maintenir indéfiniment, d’autant plus que, de puis 1870, avec la cession de l’exploitation de son réseau à l’Etat Belge, la raison d’être initiale de la SGE avait disparu. La dissolution de cette association ou la fusion des deux sociétés devenait inéluctable. C’est ce qui arriva avec la création de la Société anonyme Métallurgique et Charbonnière Belge qui opère, en 1873, la fusion entre la Société anonyme d’Exploitation des Chemins de Fer (véritable propriétaire des Ateliers de Tubize), la Compagnie des Chemins de Fer des Bassin Houillers du Hainaut, la Société anonyme Générale d’Exploitation des Chemins de Fer, et la Société anonyme des Charbonnages du Couchant de Charleroi, auxquelles s’adjoignent des apports faits par Simon Philippart et Gustave Sabatier. Cette Société Métallurgique et Charbonnière belge, crée par acte du 1er mai 1873[1], avait pour objet « l’établissement et l’exploitation de charbonnages, fours à coke, hauts fourneaux, forges, laminoirs, etc.; l’extraction, le traitement et la fabrication des matières premières que comporte son industrie; la confection de machines et outils, de matériel fixe et mobile de chemin de fer, routes, canaux et autres voies navigables, ainsi que tous autres objets en fer, et le commerce des produits qu’elle fabrique ». La Société des Chemins de fer des Bassins Houillers du Hainaut faisait apport à...
by Luc Delporte | Juil 17, 2017 | Sociétés
Retour à la liste des Sociétés La Société Générale d’Exploitation de Chemins de Fer fut créée par acte du 13 février 1867[1]. La nouvelle société opère l’association entre la SA d’Exploitation de Chemins de Fer et la Compagnie des Chemins de Fer des Bassins Houillers du Hainaut. La nouvelle société fut opérationnelle au 1er janvier 1867. Cette société constituera un débouché de choix pour les Ateliers de Tubize. Elle avait pour objet « la construction et l’exploitation de chemins de fer et autres voies de communication par terre ou par eau, en Belgique et à l’étranger. Elle pourra construire tout matériel quelconque, nécessaire à ses travaux et à ses exploitations, poursuivre toute demande en concession de chemin de fer et d’autres voies de communication par terre et par eau, racheter ou reprendre toutes concessions de cette nature, les céder ou les revendre, conclure tout traité d’exploitation, (…) ». Le Président du Conseil d’Administration de la nouvelle société était G. Sabatier, le fondateur avec Joseph Zaman, des Ateliers de Tubize. Il était alors administrateur de la Banque de Belgique. On comprend plus facilement l’intervention de cette banque dans l’association qui amena la création de la SGE. Dans ce Conseil d’Administration, on retrouve également Julien Morel, qualifié d’administrateur directeur général de la Société d’Exploitation des Chemins de Fer, et son homologue de la Compagnie des Chemins de Fer des Bassins Houillers du Hainaut, Simon Philippart. La SGE exploitait en 1868 environ 700 km de voies de chemins de fer. En réalité, la fondation de la SGE ne supprimait pas l’existence des deux sociétés fondatrices qui restaient propriétaires de leurs chemins de fer. La...
by Luc Delporte | Juil 15, 2017 | Sociétés
Retour à la liste des Sociétés En 1863, la Société en commandite J. Morel & Cie, qui avait déjà pris l’habitude de s’intituler Société de Construction de Tubize, fait place à une société anonyme, fondée le 16 mars 1863. Cette société ne produira que très peu de locomotives. C’est aussi à cette époque que s’achève la construction du grand hall de montage des locomotives. Il est fort possible qu’un changement de politique de l’entreprise soit à l’origine de ce changement de raison sociale. En plus des activités de construction métallurgique qu’elle entendait bien poursuivre, la société souhaitait désormais se lancer aussi dans la construction et l’exploitation de chemins de fer. Le passage de la société en commandite vers une société anonyme s’avérait sans doute indispensable. On note d’ailleurs une réelle continuité dans les instances de décisions de la société précédente et la nouvelle société anonyme. Julien Morel se retrouve administrateur de la nouvelle société et le principal apport qui lui est fait était l’avoir de la Société en commandite J. Morel & Cie. Suivant ses statuts, la Société de Construction de Tubize avait pour objet : « la construction de machines locomotives et de tout matériel ainsi que l’entreprise et l’exécution de tous travaux pour chemin de fer (…); la construction de ponts et de tous ouvrages d’art, dans lesquels le fer, la fonte ou d’autres métaux entrent comme matière principale; la construction de machines à vapeur, engins, outils, appareils et mécaniques en général; la construction ou l’exécution de tous traités d’entretien de matériel ou de la voie, de traction et d’exploitation de chemins de fer; la vente au comptant,...