- COLUMBIA : 1B1 (2-4-2) [Un essieu porteur à l’avant, deux essieux moteurs, un essieu porteur à l’arrière / tender séparé]
- Ecartement des voies : normale
- Machine : 2100 x 500 x 600 mm
- N° de fabrication : 812-817, 848-852, 880-881, 889-890, 897-899
- Nombre d’exemplaires : 18
- Type 12 de l’Etat Belge
- Dates extrêmes : 1892-1893
Locomotives
De 1888 à 1897, l’État mis en service 115 locomotives Columbia 1B1 du type 12 pour la traction des trains express lourds sur les lignes de plaines. Dix huit d’entre elles étaient des Tubize type 44.
Ces machines à roues accouplées de 2,10 m, longerons extérieurs, cylindres intérieurs horizontaux de 500 x 600 mm et distribution Walschaerts, remplacèrent progressivement les types 1 de l’EB. Le prototype de cette machine (la EB 196) avait été étudié par l’Allemand Robert Zumach, ingénieur en chef chez Cockerill, suivant les directives de Masui et Belpaire.
La EB 2130 fut exposée par les Ateliers de Tubize à Anvers en 1894.
Développant 850 ch., munies du frein Westinghouse et autorisées à 110 km/h, les locomotives type 12 remorquaient 150 t à 95 km/h en rampe de 5 mm/m. Des différences existaient entre les séries : forme, dimension et emplacement du dôme, emplacement de la sablière et des soupapes Wilson, forme du bloc des chapelles de distribution (entièrement dégagé), cheminée avancée ou en retrait, carrée et ensuite tronconique, etc. La boîte à feu avec une section trapézoïdale et se rétrécissait fortement à l’avant. La surface de grille totalisait soit 4,70, soit 4,65 m², et un certain nombre d’unités étaient équipées de tubes Serve. Le poids en état de marche s’élevait à 49,20 t pour les machines de 1888, 49,70 t pour celles de 1892 et 51,96 pour celles de 1897. La suspension des essieux porteurs était conjuguée par balanciers avec celle des essieux couplés et l’essieu porteur avant était pourvu de boîtes radiales Roy.
Les locomotives type 12 EB étaient accompagnées de tenders de 14 m³ à trois essieux ou de 9 m³ à deux essieux qui provenaient de type 1 réformées. Les unités qui devaient remorquer des trains composés de voitures héritées du Grand Central furent dotée du frein à vide et du dispositif de chauffage Belleroche.
Ce machines souffrait des mêmes troubles que ceux qui affligeaient les types 6 et 16. A partir de 1910, on équipa également une trentaine d’entre elles de nouvelles chaudières à foyer étroit et semi-profond, pour l’emploi de briquettes et du tout-venant. Leur puissance s’en trouva sensiblement accrue et, d’autre part, leur aspect fut beaucoup amélioré. Les unités transformées pesaient 56,60 t en ordre de marche et furent appelées le type 12 bis.
Illustrations
Vues de face qui mettent bien en évidence l’amélioration de l’aspect des locomotives type 12 dotée d’une nouvelle chaudière à foyer Crampton étroit (à droite) par rapport aux machines dans leur état d’origine (à gauche). Les deux types de chaudière avaient le même diamètre, mais les nouvelles comportaient une boîte à fumée en saillie. Tiré de P. DAMBLY, Vapeur en Belgique, t. 1, p. 146.
Caractéristiques techniques
Compagnies concernées
- CF de l’Etat Belge (EB) – Belgique
Bibliographie et Sources :
- P. DAMBLY, Vapeur en Belgique, t. 1, 1989, pp. 143-147.
- Musée ‘de la Porte’ à Tubize – Photothèque et Coll. Ateliers de Tubize
- Listes originales de fabrication des Ateliers de Tubize, listes 1 et 2 – Archives d’André Dagant (conservées par le PFT)
- Tableau original des types Tubize – Archives d’André Dagant (conservées par le PFT)
© Luc DELPORTE – dernières modifications le 27/05/2019.